Translations for old man in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
“Yes; but he is an old man, and I am sure that Marguerite is not his mistress. Then, it is all very well to accept one liaison, but not two. Such easiness in the matter is very like calculation, and puts the man who consents to it, even out of love, very much in the category of those who, in a lower stage of society, make a trade of their connivance, and a profit of their trade.” —Oui, mais celui-là est un vieillard, et je suis sûr que Marguerite n'est pas sa maîtresse. Puis, on peut souvent accepter une liaison et n'en pas accepter deux. Cette facilité ressemble trop à un calcul et rapproche l'homme qui y consent, même par amour, de ceux qui, un étage plus bas, font un métier de ce consentement et un profit de ce métier.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This is what I was told on the subject. In the spring of 1847 Marguerite was so ill that the doctors ordered her to take the waters, and she went to Bagneres. Among the invalids was the daughter of this duke; she was not only suffering from the same complaint, but she was so like Marguerite in appearance that they might have been taken for sisters; the young duchess was in the last stage of consumption, and a few days after Marguerite’s arrival she died. One morning, the duke, who had remained at Bagneres to be near the soil that had buried a part of his heart, caught sight of Marguerite at a turn of the road. He seemed to see the shadow of his child, and going up to her, he took her hands, embraced and wept over her, and without even asking her who she was, begged her to let him love in her the living image of his dead child. Marguerite, alone at Bagneres with her maid, and not being in any fear of compromising herself, granted the duke’s request. Some people who knew her, happening to be at Bagneres, took upon themselves to explain Mademoiselle Gautier’s true position to the duke. It was a blow to the old man, for the resemblance with his daughter was ended in one direction, but it was too late. She had become a necessity to his heart, his only pretext, his only excuse, for living. He made no reproaches, he had indeed no right to do so, but he asked her if she felt herself capable of changing her mode of life, offering her in return for the sacrifice every compensation that she could desire. She consented. Voici ce qu'on m'a raconté à ce sujet. Au printemps de 1842, Marguerite était si faible, si changée que les médecins lui ordonnèrent les eaux, et qu'elle partit pour Bagnères. Là, parmi les malades, se trouvait la fille de ce duc, laquelle avait non seulement la même maladie, mais encore le même visage que Marguerite, au point qu'on eût pu les prendre pour les deux sœurs. Seulement la jeune duchesse était au troisième degré de la phtisie, et peu de jours après l'arrivée de Marguerite elle succombait. Un matin, le duc, resté à Bagnères comme on reste sur le sol qui ensevelit une partie du cœur, aperçut Marguerite au détour d'une allée. Il lui sembla voir passer l'ombre de son enfant et, marchant vers elle, il lui prit les mains, l'embrassa en pleurant, et, sans lui demander qui elle était, implora la permission de la voir et d'aimer en elle l'image vivante de sa fille morte. Marguerite, seule à Bagnères avec sa femme de chambre, et d'ailleurs n'ayant aucune crainte de se compromettre, accorda au duc ce qu'il lui demandait. Il se trouvait à Bagnères des gens qui la connaissaient, et qui vinrent officiellement avertir le duc de la véritable position de mademoiselle Gautier. Ce fut un coup pour le vieillard, car là cessait la ressemblance avec sa fille; mais il était trop tard. La jeune femme était devenue un besoin de son cœur et son seul prétexte, sa seule excuse de vivre encore. Il ne lui fit aucun reproche, il n'avait pas le droit de lui en faire, mais il lui demanda si elle se sentait capable de changer sa vie, lui offrant en échange de ce sacrifice toutes les compensations qu'elle pourrait désirer. Elle promit.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This liaison, whose motive and origin were quite unknown, caused a great sensation, for the duke, already known for his immense fortune, now became known for his prodigality. All this was set down to the debauchery of a rich old man, and everything was believed except the truth. The father’s sentiment for Marguerite had, in truth, so pure a cause that anything but a communion of hearts would have seemed to him a kind of incest, and he had never spoken to her a word which his daughter might not have heard. Cette liaison, dont on ne connaissait ni la véritable origine, ni le véritable motif, causa une grande sensation ici, car le duc, connu par sa grande fortune, se faisait connaître maintenant par sa prodigalité. On attribua au libertinage, fréquent chez les vieillards riches, ce rapprochement du vieux duc et de la jeune femme. On supposa tout, excepté ce qui était. Cependant le sentiment de ce père pour Marguerite avait une cause si chaste, que tout autre rapport que des rapports de cœur avec elle lui eût semblé un inceste, et jamais il ne lui avait dit un mot que sa fille n'eût pu entendre.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“No,” she answered, “I will not leave Armand, and I will not conceal the fact that I am living with him. It is folly no doubt, but I love him. What would you have me do? And then, now that he has got accustomed to be always with me, he would suffer too cruelly if he had to leave me so much as an hour a day. Besides, I have not such a long time to live that I need make myself miserable in order to please an old man whose very sight makes me feel old. Let him keep his money; I will do without it.” —Non, reprit-elle, je ne quitterai pas Armand, et je ne me cacherai pas pour vivre avec lui. C'est peut-être une folie, mais je l'aime! que voulez-vous? Et puis, maintenant il a pris l'habitude de m'aimer sans obstacle; il souffrirait trop d'être forcé de me quitter ne fût-ce qu'une heure par jour. D'ailleurs, je n'ai pas tant de temps à vivre pour me rendre malheureuse et faire les volontés d'un vieillard dont la vue seule me fait vieillir. Qu'il garde son argent; je m'en passerai.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“I never see anyone remain after I leave; I don’t say no one ever comes when I am gone. Often in the evening I meet there a certain Comte de N., who thinks he is making some headway by calling on her at eleven in the evening, and by sending her jewels to any extent; but she can’t stand him. She makes a mistake; he is very rich. It is in vain that I say to her from time to time, ‘My dear child, there’s the man for you.’ She, who generally listens to me, turns her back and replies that he is too stupid. Stupid, indeed, he is; but it would be a position for her, while this old duke might die any day. Old men are egoists; his family are always reproaching him for his affection for Marguerite; there are two reasons why he is likely to leave her nothing. I give her good advice, and she only says it will be plenty of time to take on the count when the duke is dead. It isn’t all fun,” continued Prudence, “to live like that. I know very well it wouldn’t suit me, and I should soon send the old man about his business. He is so dull; he calls her his daughter; looks after her like a child; and is always in the way. I am sure at this very moment one of his servants is prowling about in the street to see who comes out, and especially who goes in.” —Je ne vois jamais personne rester quand je m'en vais; mais je ne réponds pas qu'il ne vient personne quand je suis partie; souvent je rencontre chez elle, le soir, un certain comte de N... qui croit avancer ses affaires en faisant ses visites à onze heures, en lui envoyant des bijoux tant qu'elle en veut; mais elle ne peut pas le voir en peinture. Elle a tort, c'est un garçon très riche. J'ai beau lui dire de temps en temps: ma chère enfant, c'est l'homme qu'il vous faut! Elle qui m'écoute assez ordinairement, elle me tourne le dos et me répond qu'il est trop bête. Qu'il soit bête, j'en conviens; mais ce serait pour elle une position, tandis que ce vieux duc peut mourir d'un jour à l'autre. Les vieillards sont égoïstes; sa famille lui reproche sans cesse son affection pour Marguerite: voilà deux raisons pour qu'il ne lui laisse rien. Je lui fais de la morale, à laquelle elle répond qu'il sera toujours temps de prendre le comte à la mort du duc. «Cela n'est pas toujours drôle, continua Prudence, de vivre comme elle vit. Je sais bien, moi, que cela ne m'irait pas et que j'enverrais bien vite promener le bonhomme. Il est insipide, ce vieux; il l'appelle sa fille, il a soin d'elle comme d'un enfant, il est toujours sur son dos. Je suis sûre qu'à cette heure un de ses domestiques rôde dans la rue pour voir qui sort, et surtout qui entre.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Oh, come, come, Armand! I suffer horribly; I am going to die, O God! I was so miserable yesterday that I wanted to spend the evening, which seemed as if it were going to be as long as the last, anywhere but at home. The duke came in the morning. It seems to me as if the sight of this old man, whom death has forgotten, makes me die faster. «Oh! Venez, venez, Armand, je souffre horriblement, je vais mourir, mon Dieu. J'étais si triste hier que j'ai voulu passer autre part que chez moi la soirée qui promettait d'être longue comme celle de la veille. Le duc était venu le matin. Il me semble que la vue de ce vieillard oublié par la mort me fait mourir plus vite.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This man was Armand Jean Duplessis, Cardinal de Richelieu; not such as he is now represented--broken down like an old man, suffering like a martyr, his body bent, his voice failing, buried in a large armchair as in an anticipated tomb; no longer living but by the strength of his genius, and no longer maintaining the struggle with Europe but by the eternal application of his thoughts--but such as he really was at this period; that is to say, an active and gallant cavalier, already weak of body, but sustained by that moral power which made of him one of the most extraordinary men that ever lived, preparing, after having supported the Duc de Nevers in his duchy of Mantua, after having taken Nimes, Castres, and Uzes, to drive the English from the Isle of Re and lay siege to La Rochelle. Cet homme, c’était Armand-Jean Duplessis, cardinal de Richelieu, non point tel qu’on nous le représente, cassé comme un vieillard, souffrant comme un martyr, le corps brisé, la voix éteinte, enterré dans un grand fauteuil comme dans une tombe anticipée, ne vivant plus que par l’éternelle application de sa pensée ; mais tel qu’il était réellement à cette époque, c’est-à-dire adroit et galant cavalier, faible de corps déjà, mais soutenu par cette puissance morale qui a fait de lui un des hommes les plus extraordinaires qui aient existé ; se préparant enfin, après avoir soutenu le duc de Nevers dans son duché de Mantoue, après avoir pris Nîmes, Castres et Uzès, à chasser les Anglais de l’île de Rhé, et à faire le siége de La Rochelle.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
I read these urgent and repeated letters, and tore them in pieces, without telling Marguerite what they contained and without advising her to see the old man again, though I was half inclined to, so much did I pity him, but I was afraid lest, if I so advised her she should think that I wished the duke, not merely to come and see her again, but to take over the expenses of the house; I feared, above all, that she might think me capable of shirking the responsibilities of every consequence to which her love for me might lead her. J'avais donc lu ces lettres pressantes et réitérées, et je les avais déchirées, sans dire à Marguerite ce qu'elles contenaient, et sans lui conseiller de revoir le vieillard, quoiqu'un sentiment de pitié pour la douleur du pauvre homme m'y portât: mais je craignais qu'elle ne vit dans ce conseil le désir, en faisant reprendre au duc ses anciennes visites, de lui faire reprendre les charges de la maison; je redoutais par-dessus tout qu'elle me crût capable de dénier la responsabilité de sa vie dans toutes les conséquences où son amour pour moi pouvait l'entraîner.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Marguerite rose from table, and joined the duke in the next room, where she tried, as far as possible, to induce him to forget the incident, but the old man, wounded in his dignity, bore her a grudge for it, and could not forgive her. He said to her, somewhat cruelly, that he was tired of paying for the follies of a woman who could not even have him treated with respect under his own roof, and he went away in great indignation. Marguerite s'était levée de table, avait été retrouver le duc dans la chambre voisine, et avait essayé, autant que possible, de lui faire oublier cette aventure; mais le vieillard, blessé dans son amour-propre, avait gardé rancune: il avait dit assez cruellement à la pauvre fille qu'il était las de payer les folies d'une femme qui ne savait même pas le faire respecter chez elle, et il était parti fort courroucé.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Through the gloom one could dimly catch a glimpse of bodies lying in strange fantastic poses, bowed shoulders, bent knees, heads thrown back and chins pointing upward, with here and there a dark, lack-lustre eye turned upon the newcomer. Out of the black shadows there glimmered little red circles of light, now bright, now faint, as the burning poison waxed or waned in the bowls of the metal pipes. The most lay silent, but some muttered to themselves, and others talked together in a strange, low, monotonous voice, their conversation coming in gushes, and then suddenly tailing off into silence, each mumbling out his own thoughts, and paying little heed to the words of his neighbor. At the farther end was a small brazier of burning charcoal, beside which on a three-legged wooden stool there sat a tall, thin old man, with his jaw resting upon his two fists, and his elbows upon his knees, staring into the fire. À travers cette vapeur on apercevait vaguement des silhouettes qui affectaient les formes les plus fantastiques ; des épaules voûtées, des genoux repliés, des têtes rejetées en arrière dans une attitude hébétée, avec ci et là un œil sombre et terne braqué vers la porte d’entrée. Du cercle d’ombre émergeaient de petits points plus ou moins lumineux selon que le poison se consumait ou s’éteignait dans les fourneaux des pipes de métal. La plupart des fumeurs étaient étendus et ne parlaient pas ; mais quelques-uns murmuraient leurs propres rêves et d’autres échangeaient leurs pensées d’une voix étrange, caverneuse, saccadée, et s’arrêtant tout à coup, demeuraient absorbés sans s’occuper de ce que racontait le voisin. À l’extrémité opposée de la pièce, j’aperçus un petit brasier de charbon allumé, et, tout près, sur un trépied en bois, un grand vieillard décharné, dont la mâchoire reposait sur ses mains ; il appuyait ses coudes sur ses genoux, et ses yeux semblaient être attirés par le feu.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
I walked down the narrow passage between the double row of sleepers, holding my breath to keep out the vile, stupefying fumes of the drug, and looking about for the manager. As I passed the tall man who sat by the brazier I felt a sudden pluck at my skirt, and a low voice whispered, "Walk past me, and then look back at me." The words fell quite distinctly upon my ear. I glanced down. They could only have come from the old man at my side, and yet he sat now as absorbed as ever, very thin, very wrinkled, bent with age, an opium pipe dangling down from between his knees, as though it had dropped in sheer lassitude from his fingers. I took two steps forward and looked back. It took all my self-control to prevent me from breaking out into a cry of astonishment. He had turned his back so that none could see him but I. His form had filled out, his wrinkles were gone, the dull eyes had regained their fire, and there, sitting by the fire, and grinning at my surprise, was none other than Sherlock Holmes. He made a slight motion to me to approach him, and instantly, as he turned his face half round to the company once more, subsided into a doddering, loose-lipped senility. Pour arriver jusqu’au patron de l’établissement, je m’engageai dans l’étroit passage laissé libre entre les doubles rangs de dormeurs, retenant mon souffle afin de ne pas aspirer les vapeurs délétères et engourdissantes de l’opium. En passant devant l’homme décharné qui était assis à côté du brasier je sentis une main qui tirait ma veste et j’entendis une voix sourde qui murmurait : « Lorsque vous m’aurez dépassé, retournez-vous et regardez-moi. » Je jetai un coup d’œil autour de moi. Ces paroles avaient été prononcées très distinctement et ne pouvaient l’avoir été que par le vieillard à côté duquel je me trouvais ; j’hésitais cependant à le croire, tant cet individu paraissait absorbé ! Il était d’une maigreur extrême, très ridé, voûté par l’âge ; il tenait entre ses genoux sa longue pipe d’opium qu’il semblait avoir laissé échapper de sa main par lassitude. Je fis deux pas en avant, puis je me retournai ; mais il me fallut toute ma présence d’esprit pour retenir une exclamation ! Le vieillard s’était placé de telle manière que moi seul pouvais le voir. Son corps était moins maigre, ses rides avaient disparu, les yeux ternes étaient redevenus brillants et l’être que j’avais là devant moi, assis près du fourneau, n’était autre que Sherlock Holmes, oui, Sherlock Holmes en personne, s’amusant de ma surprise. Je compris à un signe imperceptible que je devais m’approcher de lui, mais déjà il avait repris, avec sa lèvre pendante, son attitude de vieillard tombé en enfance.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
I wept silently, my friend, at all these reflections which I had so often made, and which, in the mouth of your father, took a yet more serious reality. I said to myself all that your father dared not say to me, though it had come to his lips twenty times: that I was, after all, only a kept woman, and that whatever excuse I gave for our liaison, it would always look like calculation on my part; that my past life left me no right to dream of such a future, and that I was accepting responsibilities for which my habits and reputation were far from giving any guarantee. In short, I loved you, Armand. The paternal way in which M. Duval had spoken to me; the pure memories that he awakened in me; the respect of this old man, which I would gain; yours, which I was sure of gaining later on: all that called up in my heart thoughts which raised me in my own eyes with a sort of holy pride, unknown till then. When I thought that one day this old man, who was now imploring me for the future of his son, would bid his daughter mingle my name with her prayers, as the name of a mysterious friend, I seemed to become transformed, and I felt a pride in myself. «Je pleurais silencieusement, mon ami, devant toutes ces réflexions que j'avais faites bien souvent, et qui, dans la bouche de votre père, acquéraient encore une plus sérieuse réalité. Je me disais tout ce que votre père n'osait pas me dire, et ce qui vingt fois lui était venu sur les lèvres: que je n'étais après tout qu'une fille entretenue, et que quelque raison que je donnasse à notre liaison, elle aurait toujours l'air d'un calcul; que ma vie passée ne me laissait aucun droit de rêver un pareil avenir, et que j'acceptais des responsabilités auxquelles mes habitudes et ma réputation ne donnaient aucune garantie. Enfin, je vous aimais, Armand. La manière paternelle dont me parlait M. Duval, les chastes sentiments qu'il évoquait en moi, l'estime de ce vieillard loyal que j'allais conquérir, la vôtre que j'étais sûre d'avoir plus tard, tout cela éveillait en mon cœur de nobles pensées qui me relevaient à mes propres yeux, et faisaient parler de saintes vanités, inconnues jusqu'alors. Quand je songeais qu'un jour ce vieillard, qui m'implorait pour l'avenir de son fils, dirait à sa fille de mêler mon nom à ses prières, comme le nom d'une mystérieuse amie, je me transformais et j'étais fière de moi.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
"You yourself, got up in a false beard and a pair of spectacles, bent in two, like an old man. In short, you, Baron Repstein; and it is you for a very good reason, of which nobody has thought, which is that, if it was not you who contrived the whole plot, the case becomes inexplicable. Whereas, taking you as the criminal, you as murdering the baroness in order to get rid of her and run through those millions with another woman, you as murdering Lavernoux, your agent, in order to suppress an unimpeachable witness, oh, then the whole case is explained! Well, is it pretty clear? And are not you yourself convinced?" « Vous-même, affublé d’une fausse barbe et d’une paire de lunettes, courbé en deux comme un vieillard. Bref, vous, le baron Repstein, et c’est vous, pour une bonne raison à laquelle personne n’a songé, c’est que si ce n’est pas vous qui avez combiné toute cette machination, l’affaire est inexplicable. Tandis que, vous coupable, vous assassinant la baronne pour vous débarrasser d’elle et manger les millions avec une autre femme, vous assassinant votre intendant Lavernoux pour supprimer un témoin irrécusable, – oh ! alors, tout s’explique. »
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
"What has she been saying to you?" screamed the old man, furiously. — Qu’est-ce qu’elle vous a dit ? cria le vieillard furieux.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
The duke sent yesterday to inquire after me, and this morning he came to see me. I do not know how the old man still keeps alive. He remained with me three hours and did not say twenty words. Two big tears fell from his eyes when he saw how pale I was. The memory of his daughter’s death made him weep, no doubt. He will have seen her die twice. His back was bowed, his head bent toward the ground, his lips drooping, his eyes vacant. Age and sorrow weigh with a double weight on his worn-out body. He did not reproach me. It looked as if he rejoiced secretly to see the ravages that disease had made in me. He seemed proud of being still on his feet, while I, who am still young, was broken down by suffering. «Le duc a envoyé savoir de mes nouvelles hier, et il est venu ce matin. Je ne sais pas ce qui peut faire vivre encore ce vieillard. Il est resté trois heures auprès de moi, et il ne m'a pas dit vingt mots. Deux grosses larmes sont tombées de ses yeux quand il m'a vue si pâle. Le souvenir de la mort de sa fille le faisait pleurer sans doute. Il l'aura vue mourir deux fois. Son dos est courbé, sa tête penche vers la terre, sa lèvre est pendante, son regard est éteint. L'âge et la douleur pèsent de leur double poids sur son corps épuisé. Il ne m'a pas fait un reproche. On eût même dit qu'il jouissait secrètement du ravage que la maladie avait fait en moi. Il semblait fier d'être debout, quand moi, jeune encore, j'étais écrasée par la souffrance.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
"Farewell, then," said the old man, solemnly. "Your own death-beds, when they come, will be the easier for the thought of the peace which you have given to mine." Tottering and shaking in all his giant frame, he stumbled slowly from the room. — Adieu alors, dit le vieillard avec solennité. Vous mourrez vous-même plus tranquille en pensant au repos que vous me donnez en cet instant suprême. Tremblant de la tête aux pieds, il sortit en chancelant de la chambre.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
“He found a way out of his difficulties through the chance that Sir Charles, who had conceived a friendship for him, made him the minister of his charity in the case of this unfortunate woman, Mrs. Laura Lyons. By representing himself as a single man, he acquired complete influence over her, and he gave her to understand that in the event of her obtaining a divorce from her husband he would marry her. His plans were suddenly brought to a head by his knowledge that Sir Charles was about to leave the Hall on the advice of Dr. Mortimer, with whose opinion he himself pretended to coincide. He must act at once, or his victim might get beyond his power. He therefore put pressure upon Mrs. Lyons to write this letter, imploring the old man to give her an interview on the evening before his departure for London. He then, by a specious argument, prevented her from going, and so had the chance for which he had waited. « En s’éprenant d’une belle amitié pour ce drôle et en l’instituant le dispensateur de ses libéralités envers l’infortunée Laura Lyons, sir Charles lui fournit l’occasion qu’il recherchait depuis longtemps. « Il se dit célibataire et exerça rapidement une influence considérable sur l’esprit de la fille de Frankland ; il lui persuada qu’il l’épouserait, si elle parvenait à obtenir son divorce. « Dès qu’il fut informé que, sur l’avis de Mortimer — avis qu’il appuya de tous ses efforts — sir Charles se disposait à quitter le château de Baskerville, il dressa promptement ses batteries. Il devait agir immédiatement, sous peine de voir sa victime lui échapper. Stapleton pressa donc Mme Lyons d’écrire la lettre pour laquelle elle suppliait le vieillard de lui accorder une entrevue, la veille de son départ pour Londres. Ensuite, à l’aide d’un argument spécieux, il la dissuada de se rendre à la grille de la lande. Sir Charles était à sa merci.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
Arsene Lupin in our midst! the irresponsible burglar whose exploits had been narrated in all the newspapers during the past few months! the mysterious individual with whom Ganimard, our shrewdest detective, had been engaged in an implacable conflict amidst interesting and picturesque surroundings. Arsene Lupin, the eccentric gentleman who operates only in the chateaux and salons, and who, one night, entered the residence of Baron Schormann, but emerged empty-handed, leaving, however, his card on which he had scribbled these words: “Arsene Lupin, gentleman-burglar, will return when the furniture is genuine.” Arsene Lupin, the man of a thousand disguises: in turn a chauffer, detective, bookmaker, Russian physician, Spanish bull-fighter, commercial traveler, robust youth, or decrepit old man. Arsène Lupin parmi nous ! l’insaisissable cambrioleur dont on racontait les prouesses dans tous les journaux depuis des mois ! l’énigmatique personnage avec qui le vieux Ganimard, notre meilleur policier, avait engagé ce duel à mort dont les péripéties se déroulaient de façon si pittoresque ! Arsène Lupin, le fantaisiste gentleman qui n’opère que dans les châteaux et les salons, et qui, une nuit, où il avait pénétré chez le baron Schormann, en était parti les mains vides et avait laissé sa carte, ornée de cette formule : « Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, reviendra quand les meubles seront authentiques ». Arsène Lupin, l’homme aux mille déguisements : tour à tour chauffeur, ténor, bookmaker, fils de famille, adolescent, vieillard, commis-voyageur marseillais, médecin russe, torero espagnol !
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc
The old man sank his face in his hands. "God help me!" he cried. "But I would not have let the young man come to harm. I give you my word that I would have spoken out if it went against him at the Assizes." Le vieillard se cacha la figure dans les mains. — Dieu ait pitié de moi, s’écria-t-il. Je n’aurais jamais laissé condamner le jeune homme. Je vous donne ma parole que j’aurais parlé s’il avait comparu aux assises.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
"Well, it is not for me to judge you," said Holmes, as the old man signed the statement which had been drawn out. "I pray that we may never be exposed to such a temptation." « Voilà, messieurs, le récit exact de ce qui s’est passé. — Eh bien ! je n’ai pas à vous juger, dit Holmes au moment où le vieillard signait la déposition qui lui avait été arrachée. Dieu veuille que nous ne nous trouvions jamais en pareille situation.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle